Comment mieux comprendre les besoins des patients et des consommateurs ?
Les patients et les consommateurs souhaitent plus que jamais être entendus, à travers une meilleure prise en compte de leurs besoins et des irritants qui jalonnent leur parcours de soins. Fidèles à leur Raison d’être, les Laboratoires Pierre Fabre s’attachent donc à imaginer des solutions innovantes inspirées directement par les consommateurs et les patients. Pour cerner leurs attentes et proposer des réponses adaptées, le Groupe mise sur l’écoute active et le codéveloppement.
Travailler main dans la main avec les associations de patients
Pour mieux comprendre le vécu des personnes qui vivent avec une maladie, nous échangeons de plus en plus avec les associations de patients. Ces moments sont une source d’information importante sur les besoins non satisfaits. Ils permettent également d’identifier de nouvelles voies de collaboration.
Les Laboratoires Pierre Fabre collaborent ainsi avec plus de 70 associations de patients dans le monde, sur le développement de nouveaux produits, services ou applications digitales, en oncologie, en dermatologie et dans les maladies rares.
Illustration de l’approche partenariale du Groupe : une charte de codéveloppement a été créée en 2022 pour l’ensemble des marques dermo-cosmétiques. Elle a été cocréée avec des représentants d’associations ainsi que des patients, qui ont indiqué les étapes auxquelles ils souhaitaient être consultés pour apporter une véritable valeur ajoutée. Si l’esprit de la démarche n’est pas totalement nouveau pour le Groupe, elle formalise désormais une prise en compte cohérente de la voix du patient par ses marques dermo-cosmétiques. Les premiers produits codéveloppés avec les patients dans le cadre de la charte seront lancés à la fin de l’année 2023.
Au sujet de cette charte, Jean-Marie Meurant, Vice-Président de la Fédération Française de la Peau et président du Vitiligo International Patient Organizations Conference Committee, a déclaré : « Cette initiative est à ma connaissance une première. Ce ne sont plus les patients ou les malades qui s’adapteront aux produits, mais les produits qui s’adapteront aux patients. C’est une grande innovation. »
Générer des données
Pour comprendre et partager l’expérience des patients, les Laboratoires Pierre Fabre travaillent aussi sur la collecte et la génération de données. En collaboration avec cinq associations, une étude nommée « Visible Diseases of the Skin » a été lancée en 2021 pour explorer les conséquences des maladies de la peau présentant une atteinte du visage et des mains, c’est-à-dire les zones visibles par les autres. 13 138 personnes dans six pays ont répondu à l’étude, permettant de tirer des conclusions statistiquement fondées.
Autre exemple, en 2022, Pierre Fabre s’est donné pour mission de constituer d’ici à 2026 l’une des plus grandes bases de données dermatologiques, s’intéressant à tous les types de peau et toutes les maladies de peau, avec l’inclusion des données de plus de 50 000 personnes dans 20 pays avec le programme « ALL » (ALL skins, ALL dermatoses, ALL colors) dont les données ainsi seront mises gracieusement à la disposition des associations pour les aider à communiquer sur l’impact de ces maladies.
La veille digitale ou « social listening » est aussi une source importante d’insights, pour apporter un éclairage sur des thématiques précises et fournir à l’ensemble des métiers de l’entreprise une meilleure compréhension des comportements et des attentes des patients et consommateurs. Clara Thibault, Chief Data Officer, explique : « En 2022, des analyses ont été effectuées sur les perceptions de la télémédecine et de la pharmacie par la génération Z. Elles se sont appuyées sur l’écoute des conversations autour de ces sujets sur les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok. »
Mener des études en vie réelle
Les études en vie réelle aident aussi à mieux comprendre les besoins des patients, leurs préférences, le fardeau de la maladie et la relation aux traitements. Elles permettent de collecter des données sur la prise en charge des patients dans la pratique clinique de routine.
Abir Tadmouri, Directrice des Études en vie réelle au sein de la Direction Médicale, partage : « Les données issues de ces études contribuent à identifier des difficultés auxquelles les patients et leurs proches sont confrontés. Des solutions peuvent ensuite être mises en œuvre avec les professionnels de santé et les associations de patients pour améliorer la prise en charge. »
Les Laboratoires Pierre Fabre mènent actuellement plus de 20 études de vie réelle dans différentes aires thérapeutiques, notamment dans l’eczéma et la dysplasie ectodermique (maladie génétique rare aussi appelée XLHED) avec la création d’une métabase constituée de données collectées en vie réelle.