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ENTRETIEN Un site gersois à la conquête de l’international Engagés avec nos parties prenantes Gérard Pérès, Maire d’Aignan Maxime Blondeel, Directeur de l’usine d’Aignan G. P. Nous sommes tous fiers de ce nouvel investissement, qui prouve que le Groupe entend rester sur le territoire et s’y développer. L’engagement local de Pierre Fabre, ce n’est pas de la communication ! Alors que l’environnement paraît fragile et incertain, le site va se développer à l’export et bénéficie de perspectives positives pour de belles années encore. Nous avons aussi beaucoup de synergies à développer ensemble pour favoriser l’attractivité de nos territoires : des partenariats pour étoffer le tissu associatif, initier des activités sportives pour les salariés, du mécénat... Les connaissances des uns et des autres peuvent profiter à tous. Comment Pierre Fabre contribue-t-il au développement d’Aignan et de ses environs depuis la reprise de l’usine, en 1984 ? Gérard Pérès Les « anciens » disent que Pierre Fabre a sauvé le village d’Aignan ! En s’installant localement, le Groupe a permis à ce village de 800 habitants de retenir ses jeunes en leur offrant des perspectives d’emploi et la vie de famille qui va avec : des écoles, des services... La contribution fiscale, via le versement de la taxe professionnelle, a permis de réaliser des investissements. Pierre Fabre est une entreprise engagée qui a, très tôt, offert une protection sociale renforcée à ses salariés. Et la fabrication locale de la célèbre pastille contre la toux est source de fierté. Le village d’Aignan rayonne bien au-delà du territoire, cela montre que de belles choses peuvent se faire dans les campagnes. Maxime Blondeel Pierre Fabre est l’un des plus gros employeurs du Gers, un département essentiellement agricole. L’enracinement local du Groupe contribue au soutien à l’emploi en zone rurale. Le site a doublé sa production en 10 ans. Sur les produits contre la dépendance tabagique, Pierre Fabre affiche une part de marché de 40 % en France et nous avons de belles perspectives de croissance à l’international. Quelles sont les retombées attendues pour le nouveau projet d’investissement gersois du Groupe ? M. B. Sans ce projet, nous serions vite rattrapés par la concurrence, car le marché du sevrage tabagique est en pleine expansion. L’aide de l’État, dans le cadre du plan de relance français, va nous aider à maintenir un investissement prévu, mais challengé par la crise sanitaire et économique. Nous allons pouvoir conforter les emplois sur le site, maintenir notre avance technologique sur les sucres cuits pharmaceutiques, améliorer les conditions de travail et plus généralement renforcer la confiance de tous dans l’avenir. C’est un cercle vertueux ! Nos produits sont en cours de certification sur le marché américain : de notre site du Gers, nous allons pouvoir nous développer à l’international. Une belle reconnaissance de l’expertise de nos équipes. Comment aller plus loin avec Pierre Fabre ? CRÉATION DE VALEUR 49