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30 % des patients non CoVid-19 n’ont pas reçu de traitement ou ont reçu un traitement inadéquat en 2020 (Source : IQVIA / Sondage Royaume-Uni et dans le Top 5 européen) ZOOM SUR LE SECTEUR PHARMACEUTIQUE Des systèmes de santé sous pression La crise sanitaire a fait figure d’accélérateur de tendances déjà à l’œuvre, notamment concernant le développement du digital. Elle a mis sous pression les systèmes de santé et submergé les hôpitaux, avec pour conséquences des reports ou annulations de soins, une chute des consultations en face-à-face et des retards de diagnostic. Dans les années à venir, l’industrie pharmaceutique devra composer avec des systèmes de santé plus que jamais à la recherche d’économies budgétaires. Alors que l’oncologie continue de s’imposer comme le domaine prioritaire d’innovation dans le secteur pharmaceutique, la prise en charge des maladies du système nerveux central devrait se développer, et ce d’autant plus que les confinements et conséquences de la pandémie ont fait exploser les troubles psychiques. ZOOM SUR LE SECTEUR DERMO-COSMÉTIQUE Un marché affecté par la crise sanitaire Tandis que les produits d’hygiène et dermatologiques ont vu leurs ventes augmenter durant la pandémie, la protection solaire, le maquillage, les sprays d’eau thermale et d’autres produits de confort accusent un net repli, car moins nécessaires à une vie confinée. Dans le même temps, le consommateur exprime un besoin de produits cosmétiques sains, fiables, et montre une sensibilité au prix exacerbée par la crise économique et l’incertitude qu’elle génère. La période écoulée a amplifié la quête d’une consommation plus raisonnée, assortie de valeurs et de besoins essentiels : frugalité, routines de soins minimalistes destinées à éviter tout superflu, attention portée à l’empreinte environnementale des produits et de leurs emballages, chasse au gaspillage... Ce retour aux basiques s’accompagne de la montée en puissance du Do It Yourself, tant dans la fabrication de produits cosmétiques – savons, masques... – que dans le self-care et les gestes beauté. 86 % des Français ont acheté uniquement ce dont ils avaient besoin pendant le premier confinement, évitant le superflu (Source : Kantar vague 3 – avril 2020) ENJEUX & STRATÉGIE 15