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ENTRETIEN Partenariat en Chine : apprendre les uns des autres Engagés avec nos parties prenantes Li Hang, Directeur du département de dermatologie du premier Hôpital Universitaire de Pékin Kyung-Ae Choe, Directrice Générale de PFDC Chine Xavier Ormancey, Directeur de la R&D dermo-cosmétique Quels sont les objectifs de ce partenariat entre le premier Hôpital Universitaire de Pékin et Pierre Fabre ? Li Hang Ce projet ouvre la voie à un nouveau modèle de coopération entre la recherche universitaire et l’excellence opérationnelle d’une entreprise. Nous allons apprendre les uns des autres et démontrer que 1+1, cela fait plus que 2 ! Xavier Ormancey Ce partenariat a beaucoup de sens. Nous allons pouvoir développer des produits spécifiques, tester leur efficacité et la perception des consommateurs. L’ancrage historique de l’université de Pékin et la richesse de son réseau vont nous aider à valider la sécurité et l’efficacité de certains actifs. Kyung-Ae Choe Dans un environnement très concurrentiel, nous souhaitons valoriser l’image médicale du Groupe. La notoriété de ce prestigieux partenaire, seul reconnu par le gouvernement, est un atout fondamental. Pour adapter nos formules aux réglementations du pays, nous avons par ailleurs besoin d’un centre local de R&D, ce que cette alliance rend possible. Quels sont les bénéfices attendus pour les consommateurs ? L. H. Pierre Fabre va être en mesure de mieux comprendre les besoins spécifiques du consommateur et patient chinois ; les dermatologues chinois, de leur côté, vont pouvoir s’appuyer sur la capacité d’innovation et le savoir-faire d’un laboratoire de référence. K.-A.C. Eneffet,cettecollaborationestunebelleopportunité,departetd’autre, pour mieux comprendre les spécificités de la peau du patient chinois. In fine, il s’agit ainsi d’offrir de meilleurs produits, plus adaptés aux consommateurs locaux. X. O. Comprendre les besoins spécifiques peut nous permettre de nous différencier sur le marché chinois grâce à des textures et sensorialités inédites. Mais cela peut aussi nous inspirer pour de futurs produits internationaux, c’est tout l’intérêt de la transversalité des développements. Quelles sont les premières étapes de cette collaboration ? L. H. Nous allons poser les premiers jalons d’une collaboration efficace pour faciliter les échanges scientifiques. Et nous allons démarrer un premier projet de recherche conjoint. Je ne doute pas que les idées se multiplieront lorsque nous aurons initié concrètement le partenariat. K.-A.C. Outredeuxétudescliniquessurlespeauxsensibles,nousallonsorganiser de nombreux événements pour sensibiliser le consommateur chinois aux soins de la peau – alors que l’accès à un dermatologue n’est pas facile en Chine – ainsi qu’un sommet médical annuel pour aborder de nouveaux sujets. L’expertise du Groupe sur le cancer de la peau est particulièrement reconnue et appréciée de l’université et des dermatologues chinois. CRÉATION DE VALEUR 45