Comprendre les scores, labels et certifications environnementales
Le B-A.BA pour s’y retrouver à l’heure du choix
Le B-A.BA pour s’y retrouver à l’heure du choix
Green Mission Pierre Fabre a conçu le Green Impact Index pour aider chacun à faire des choix éclairés, en accord avec ses convictions. Cet outil mesure l’impact environnemental et sociétal des produits dermo-cosmétiques et de santé familiale du groupe Pierre Fabre. Mais quelle est la différence entre cet index, un affichage environnemental ou encore un label ? Comment s’y retrouver ? Voici des clés pour mieux comprendre.
Maîtriser son impact environnemental et sociétal, un souhait partagé par de nombreux consommateurs, aujourd’hui facilité par de nouvelles normes.
Depuis plusieurs années, des outils sont apparus pour nous aider à évaluer les qualités nutritionnelles d’un produit (le Nutriscore en particulier) ou à connaitre sa composition précise (par exemple l’application Yuka). Ils ont peu à peu transformé nos habitudes de consommation. Mais pour ce qui est de connaître l’impact d’un produit sur l’environnement et la société, la démarche n’est pas aussi simple et reste limitée.
Pourtant, les normes françaises et européennes encouragent de plus en plus les fabricants de divers secteurs économiques à informer les consommateurs sur ces impacts. Dans l’électroménager, le logement ou encore l’automobile, ils sont soumis à l’obligation de proposer un affichage environnemental. C’est ainsi, qu’une note A, B, C, D, E ou G affichée sur les produits permet à chacun de faire un achat prenant en compte l’impact environnemental du produit. Par exemple, vous savez qu’en choisissant un lave-linge noté A, vous choisissez aussi une consommation d’énergie réduite par rapport à un produit concurrent noté B ou C.
Ces démarches d’affichage environnemental incitent fabricants et distributeurs à s’engager dans l’éco-conception en développant leurs connaissances des impacts des produits. Que ce soit au travers de la loi française anti-gaspillage et pour une économie circulaire (AGEC) promulguée en février 2020 ou du Green Deal Européen, un nouvel élan est donné pour généraliser cette pratique. Le Green Impact Index est la réponse proposée par Pierre Fabre pour les produits cosmétiques et de santé afin de proposer dès à présent des repères clairs pour les consommateurs en lien avec les enjeux de nos produits.
Le Green Impact Index, un outil d’information accessible à tous, disponible bientôt sur la majorité de nos produits cosmétiques et de santé.
Afin de répondre au besoin de transparence des consommateurs et de les soutenir dans des démarches responsables et durables, nous avons créé un score de référence pour nos produits qui s’appuie sur 10 ans de recherche et une méthodologie rigoureuse évaluée et cautionnée par AFNOR Certification.

Pédagogique, transparent, accessible, le Green Impact Index explique aux consommateurs et patients par un score de A, B, C ou D les impacts environnementaux et sociétaux de chaque produit. En complément des labels, appellations et certifications existants sur lesquels il s’appuie, il vise à vous aider à faire des choix toujours plus respectueux de la Nature et des Hommes.
Comment est calculé le score Green Impact Index ?
Les labels cosmétiques, comment ça marche ?
Un label garantit le respect d’un cahier des charges (ou référentiel) décrivant des exigences en matière de qualité, d’origine, de mode de fabrication, etc. Il peut être issu d’initiatives privées ou publiques, d’organisme locaux ou internationaux… Chaque label répond à des enjeux précis, pas toujours exhaustifs, et force est de constater qu’il n’y a pas une totale uniformité des exigences ! Entre les labels français, européens et internationaux, les consommateurs sont confrontés à un véritable foisonnement.
Certains labels reposent sur des cahiers des charges reconnus internationalement et s’appuient sur des certifications attribuées par des organismes certificateurs indépendants. Voici quelques exemples, non exhaustifs, de labels utilisés en dermo-cosmétique.

L’association française des industriels de la cosmétique Bio, COSMEBIO, a fondé un label relatif aux produits cosmétiques naturels et/ou Biologiques. Ce label est basé sur un cahier des charges COSMEBIO (« Charte COSMEBIO ») auquel tout adhérent doit se conformer.
L’une des principales exigences de la Charte impose aux adhérents de faire certifier leurs produits cosmétiques selon le Référentiel COSMOS. Le respect de cette exigence, auquel s’ajoutent d’autres critères en termes d’engagement de l’Entreprise dans une politique de Développement Durable, autorise l’apposition du label sur les produits certifiés.
En fonction du niveau de certification du produit, ce label peut porter la mention COSMOS NATURAL ou COSMOS ORGANIC.

L’association Nature & Progrès a mis en place un label spécifique pour les produits cosmétiques basé sur un cahier des charges très exigeant avec un volet social et solidaire (échanges équitables, financement social et éthique, circuits courts, maîtrise de la mécanisation, etc.) et des critères environnementaux (interdiction des matières premières animales, des OGM, de l’huile de palme, des colorants, parfums, du suremballage, etc.). Il s’obtient à la suite des contrôles effectués de manière participative entre adhérents.
Difficile de connaître par cœur tous les labels et leurs caractéristiques. Si un produit labellisé vous intéresse, le mieux est de se renseigner sur les critères d’obtention afin de savoir s’il répond à vos propres exigences.
Une certification, qu’est-ce que c’est ?
Afin de ne pas être juges et parties, certains labels, comme celui de COSMEBIO, ne contrôlent pas eux-mêmes le respect de leur cahier des charges. Les marques qui souhaitent obtenir un label cosmétique doivent s’adresser à des organismes tiers certificateurs, par exemple ECOCERT, Bureau VERITAS ou COSMECERT, qui pratiquent des contrôles réguliers et attestent du respect des exigences demandées.
Ces organismes certificateurs sont eux-mêmes agréés par des organismes officiels nationaux d’accréditation (comme le COFRAC en France) qui vérifient la justesse et la pertinence de leurs méthodologies d’audits vis-à-vis d’un Référentiel officiel. Cette accréditation confère à l’organisme son caractère « certificateur » : on parle alors de certification et non plus de labellisation.
Prenons un exemple...
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Une marque veut obtenir une certification COSMOS pour un nouveau produit Bio qu’elle souhaite mettre en vente. Comment fait-elle ? | ||||
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Si tout est en conformité, le produit obtient alors la certification COSMOS, spécifique aux produits cosmétiques, qui garantit l’absence d’ingrédients non autorisés, un niveau minimal d’ingrédients d’origine naturelle ou biologique dans la formule, des procédés de production et de transformation respectueux de l’environnement et de la santé humaine, le respect de la biodiversité, un emballage éco- conçu, etc. | ||||
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ECOCERT peut alors délivrer deux types de certifications en fonction du produit :
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La marque peut ainsi apposer le logo de la certification COSMOS ORGANIC sur le packaging de son produit Bio. |
Et l’appellation BIO en cosmétique, à quoi correspond-elle ?
L’appellation BIO se reconnaît à ses logos, français (AB) ou européen (feuille étoilée). Cette certification s’applique dans le cadre de produits d’origine agricole et des produits alimentaires, en lien avec la Réglementation Européenne.


Dans une préparation alimentaire, il garantit que 95% des ingrédients d’origine agricole qui la composent sont issus d’un mode de production biologique.
Par extension, on utilise l’appellation bio pour les produits transformés non alimentaires qui utilisent des produits d’origine agricole bio. C’est notamment le cas pour les cosmétiques (extraits végétaux, huiles végétales…).
Mais n’est pas bio qui veut ! En effet, pour se dire « bio », un produit cosmétique a l’obligation de respecter certaines règles et doit avant tout contenir au minimum 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et être certifié COSMOS.

Le saviez-vous?
Dans les publicités, un produit cosmétique ne peut être qualifié de « naturel » ou « d’origine naturelle » que si son contenu naturel ou d’origine naturelle est supérieur ou égal à 95 %. En effet, depuis le 1er juillet 2019, les allégations publicitaires des produits cosmétiques doivent respecter le règlement européen (UE) n° 655/2013 repris dans les recommandations de l’Autorité́ de régulation professionnelle de la publicité́.