Ducray : nouvelle données cliniques sur la dermatite séborrhéique
31 octobre 2025
Les Laboratoires Dermatologiques Ducray dévoilent de nouvelles données cliniques sur la prise en charge de la dermatite séborrhéique, trop souvent confondue avec un "simple" problème de pellicules.
Touchant jusqu'à 3,3% population adulte mondiale1, la dermatite séborrhéique (DS) reste néanmoins largement sous-estimée car cette maladie inflammatoire chronique du quotidien est souvent confondue avec un simple problème de pellicules. À l’occasion du congrès de l’EADV 2025, les Laboratoires Dermatologiques Ducray ont présenté de nouvelles données cliniques sur la prise en charge du prurit intense et récurrent, symptôme le plus invalidant de la DS, et 1ère cause de consultation chez les patients souffrant de cette pathologie, ainsi que sur les mécanismes biologiques à l’origine de la maladie.
Qu’est-ce que la dermatite séborrhéique ?
La dermatite séborrhéique est une maladie inflammatoire chronique et récidivante qui touche les zones riches en glandes sébacées : cuir chevelu, visage (sourcils, ailes du nez, pavillons des oreilles) et parfois le haut du tronc. Elle se manifeste par des pellicules grasses et adhérentes, des rougeurs et irritations persistantes, et surtout un prurit (démangeaisons) parfois très intense, altérant le sommeil et la qualité de vie.
Cette affection résulte d’une interaction complexe entre le microbiote cutané, la production de sébum et la réponse inflammatoire de la peau. Bien que bénigne, la DS est chronique et récidivante : elle nécessite une prise en charge régulière et adaptée.
Le Pr Jacek Szepietowski, Professeur de dermatologie à l’Université de Wroclaw et Président de la Société polonaise de dermatologie, a présenté notamment le rôle clé des oxylipines, lipides bioactifs impliqués dans la modulation de l’inflammation, identifiés pour la première fois dans la dermatite séborrhéique2 et de l’enzyme Cathepsine S impliquée dans la régulation du prurit.
Le Professeur Szepietowski, a également souligné la corrélation directe entre les biomarqueurs biologiques, la sévérité du prurit et la qualité de vie des patients. Le prurit, symptôme majeur et handicapant, entraîne inconfort, stigmatisation, une baisse d’estime de soi et isolement social, et peut conduire à des troubles anxiodépressifs. On estime que 73% des patients ayant une état pelliculaire sévère et/ou une dermatite séborrhéique souffrent d’un prurit intense et chronique.
La dermatite séborrhéique est une maladie chronique complexe. Comprendre son interactome (les interactions biologiques au niveau de la peau), ses manifestations cliniques et son impact au niveau psychologique, c’est ouvrir la porte à une prise en charge globale.
Deux études cliniques qui changent la donne
Lors du symposium DUCRAY, deux études cliniques inédites ont confirmé les bénéfices d’une approche dermocosmétique fondée sur la science, du diagnostic à la prévention des rechutes.
Les travaux présentés s’appuient sur l’approche interactome3, une méthode scientifique qui permet de comprendre les interactions complexes au niveau de la peau entre le microbiote et les mécanismes biologiques liés à l’inflammation, et au prurit.
Cette approche a conduit à la découverte de deux biomarqueurs importants de la maladie au travers des oxylipines, lipides pro-inflammatoires et de la Cathepsine S, enzyme impliquée dans les voies non histaminiques du prurit.
Ces découvertes ont permis le développement du shampooing KELUAL DS Intensive un soin dermocosmétique ciblant à la fois l’inflammation et le prurit. Deux études ont confirmé les bénéfices du shampooing KELUAL DS intensive.
Une première étude pour une « phase d’attaque » a évalué l’efficacité et la tolérance du shampooing KELUAL DS Intensive utilisé seul en phase d’attaque chez des patients présentant une dermatite séborrhéique modérée au niveau du cuir chevelu accompagnée d’un prurit intense. L’étude clinique, ouverte et multicentrique, a été conduite sur deux semaines, avec une utilisation du shampooing trois fois par semaine. Les critères d’évaluation comprenaient :
• Une évaluation par le dermatologue de l’intensité des pellicules et de l’érythème,
• Une auto-évaluation par les patients de l’intensité du prurit et de la fréquence de grattage et,
• L’analyse de l’impact sur la qualité de vie, via un questionnaire validé «Chronic Itch Burden Scale)4
Les premiers effets ont été observés dès trois jours d’utilisation, soit après deux shampooings avec :
• Une diminution significative de l’intensité du prurit et de la fréquence de grattage à 15 jours
• Une amélioration significative de la qualité de vie avec une diminution du stress lié aux démangeaisons.
Les patients ont également rapporté un effet anti-récurrence, les symptômes ne réapparaissant pas immédiatement après l’arrêt du traitement. La tolérance du produit a été jugée excellente par les patients et les dermatologues.
Une deuxième étude pour une « phase d’entretien » a évalué l’efficacité du shampooing KELUAL DS Intensive en entretien hebdomadaire, afin de prévenir les rechutes et maintenir les résultats obtenus après la phase d’attaque. Une prise en charge à long terme indispensable lorsque l’on sait que 100% des patients DS qui reconsultent se plaignent du prurit/ ou parce que le prurit est revenu. Cette étude, ouverte et comparative, a été réalisée sur huit semaines. À l’issue de la première phase d’attaque, les patients ont été répartis en deux groupes : un groupe “maintenance” : utilisation de KELUAL DS Intensive une fois par semaine et un Groupe “contrôle”, sans traitement d’entretien.
Les évaluations portaient sur l’évolution clinique (pellicules, érythème, prurit) et sur la variation des biomarqueurs biologiques identifiés grâce à l’approche interactome : les oxylipines (lipides pro-inflammatoires) et la Cathepsine S (enzyme liée au prurit non histaminique).
Les patients du groupe “maintenance” ont conservé une amélioration clinique durable, avec un cuir chevelu sain, sans rechute visible. Dans le groupe contrôle, une réapparition rapide des pellicules, rougeurs et démangeaisons a été observée. Sur le plan biologique, une diminution significative et durable des niveaux d’oxylipines notamment et de Cathepsine S a été constatée chez les patients en entretien, alors que ces marqueurs augmentaient à nouveau dans le groupe sans traitement.
Ces résultats confirment l’intérêt d’une stratégie d’entretien à long terme : une utilisation hebdomadaire du shampooing KELUAL DS Intensive permet de prolonger les bénéfices cliniques, d’éviter les rechutes et de rétablir l’équilibre microbien, diminuer l’inflammation et le prurit du cuir chevelu. Nos avancées sur la voie des oxylipines et l’approche interactome illustrent notre engagement à traduire la science en solutions concrètes.
Une innovation issue de la science d’avance de Ducray
Ces résultats confortent la vision Ducray : replacer la science au cœur du soin dermocosmétique pour agir durablement sur l’écosystème cutané et améliorer la qualité de vie des patients.
Le shampooing KELUAL DS Intensive associe le complexe breveté OxyCalm™ (Enoxolone, Polidocanol, Calmiskin™) à un duo antifongique breveté (Piroctone Olamine + Ciclopiroxolamine). Cette formule cible les mécanismes inflammatoires et du prurit tout en rééquilibrant le microbiote cutané.
Pour Ducray, cette approche s’inscrit dans une mission plus large : Libérer durablement les patients de leurs maladies dermatologiques chroniques.
Contact presse Ducray
Marie Béchu – Responsable de la communication
marie.bechu@pierre-fabre.com
Références:
1. R. Grimalt et al, JEADV,. 2024;00:1–4
2. C. Zeidler et al, JEADV, 2024, 38 :1649-1661
4. Theunis J et al, British Journal of Dermatology, 2022;186:86-95